Dashcam : Le nouveau shérif des routes belges défie la loi du silence !

Les dashcams sont devenues de plus en plus populaires ces dernières années. Ces petites caméras, montées sur le tableau de bord des véhicules, enregistrent en permanence les images de la route qui se déroule devant le conducteur. Bien que leur utilisation ne soit pas autorisée partout, de nombreux pays européens acceptent leur utilisation en raison de leur utilité en cas d’incident ou d’accident.

En Belgique, l’utilisation des dashcams est autorisée, mais les utilisateurs ne peuvent partager les images qu’avec les autorités. Cependant, cette règle est rarement respectée, comme le démontre une récente vidéo mise en ligne montrant un automobiliste imprudent et irresponsable dépassant une file de camions par la bande d’arrêt d’urgence sur l’A54 (Nivelles-Charleroi).

Une enquête menée par VIAS en juillet 2023 révèle que 11% des conducteurs belges possèdent une dashcam, que ce soit intégré directement à la voiture ou via un appareil distinct. De plus, 16% des personnes interrogées aimeraient en avoir une, mais n’ont pas encore franchi le pas. Ces chiffres démontrent clairement que les automobilistes se sentent insécurisés sur nos routes.

Malgré cet engouement, la Belgique n’est pas le pays européen le plus friand de dashcams. En effet, c’est le Royaume-Uni qui se distingue avec cette technologie, puisqu’une voiture sur sept en est équipée. Au total, le Royaume-Uni compte 1 million de dashcams, contre 500 000 dans le reste de l’Europe. Bien que les chiffres exacts ne soient pas disponibles en Belgique en raison des difficultés à évaluer les achats en ligne, on observe une croissance du marché en France.

L’un des principaux avantages des dashcams est évidemment de pouvoir prouver sa bonne foi en cas d’incident. Les incidents sont plus fréquents qu’on ne pourrait le croire, et les dashcams peuvent également enregistrer des accidents impliquant des voitures en stationnement. Grâce à la technologie actuelle, il est possible de filmer en continu avec une résolution suffisamment élevée pour identifier les responsables.

Historiquement, ce sont les Russes qui ont développé les dashcams dans le but d’éviter les litiges avec les assurances en cas d’accident. Tout est enregistré, des images à l’heure en passant par la vitesse du véhicule. Grâce à ces petits appareils, il n’y a donc aucune contestation possible.

Il est étonnant que malgré les avantages évidents offerts par les dashcams, les assureurs belges n’offrent aucune réduction aux conducteurs qui en utilisent une. Cette pratique devrait pourtant être encouragée, car elle pourrait permettre de mieux estimer les responsabilités en cas d’accident et faciliter le règlement des sinistres.

L’utilisation des dashcams en Belgique est autorisée, mais les utilisateurs ne peuvent partager les images qu’avec les autorités. Bien que leur utilité soit reconnue, les chiffres concernant leur utilisation en Belgique restent indisponibles. Néanmoins, il est clair que de nombreux conducteurs belges se sentent insécurisés sur les routes et souhaiteraient disposer d’une dashcam pour prouver leur bonne foi en cas d’incident. Il est important que les assureurs encouragent l’utilisation de ces dispositifs pour faciliter le règlement des sinistres et améliorer la sécurité routière.